PLAN DE COURS
Le Radeau de La Méduse
- France
- Eau
- B1
ÉCHAUFFEMENT
- Écrivez trois mots qui vous viennent à l’esprit lorsque vous regardez ce tableau.
- Que pensez-vous que ressentent les personnes représentées dans ce tableau ?
- Que feriez-vous dans une telle situation ?
VOCABULAIRE
LE PATRIMOINE CULTUREL
Lire le texte et choisir les bonnes réponses
Le mouvement romantique, né de la liberté de pensée et d’expression, est apparu après la Révolution française dans la première moitié du XIXe siècle, en même temps que le néoclassicisme et le réalisme.
L’art romantique décrit l’émotion et la fantaisie plutôt que la raison et la morale. Les peintres du mouvement romantique expriment dans leurs œuvres leurs idées, leurs impressions personnelles et leurs sentiments avec passion.
Les sujets traités par ces peintres sont liés à leurs voyages, ainsi qu’aux événements et aux difficultés de leur époque. Leurs compositions ne cherchent plus à refléter la réalité, mais plutôt à représenter des états mentaux, créant parfois d’étranges ambiances lugubres.
Les caractéristiques de la peinture romantique sont les suivantes :
– Des lignes, des formes et des ombres qui soulignent le mouvement.
– Des couleurs qui communiquent la passion et les idées.
– Des contrastes de lumière et d’obscurité soulignant une atmosphère parfois angoissante.
Théodore Géricault (1791-1824) est, ainsi qu’Eugène Delacroix, l’une des deux grandes figures du romantisme français. Dans cette œuvre, il prend le tragique naufrage d’un bateau français pour dénoncer la négligence du gouvernement de Louis XVIII.
COMPRÉHENSION ORALE
Qu’est-ce qu’un homophone ?
Les homophones sont deux mots qui se prononcent de la même façon, mais dont l’orthographe et le sens diffèrent. Pour utiliser le bon mot, il faut comprendre le contexte.
Vert (la couleur verte) – Vers (direction d’un mouvement)
Son (possessif) – Sont (Verbe être à la 3eme personne du pluriel)
LIRE L’HISTOIRE
Ce grand tableau (491 cm de haut et 716 cm de large) représente un épisode tragique de l’histoire de la flotte coloniale française : le naufrage de « La Méduse ».
En juin 1816, le navire « La Méduse », avec trois autres navires français, quittent la France pour le port de Saint-Louis au Sénégal. Le Sénégal est une terre offerte aux Français par les Britanniques en signe de bonne volonté à l’égard du roi restauré Louis XVIII.
Le navire transporte 400 personnes : fonctionnaires, militaires et administrateurs. Le capitaine du navire est Hugues Duroy de Chaumareys, qui n’a pas navigué depuis 25 ans et n’a jamais commandé un navire de sa vie, mais qui possède des relations au pouvoir.
Ses erreurs ont entraîné le naufrage du navire en peu de temps. Les fonctionnaires et les soldats, y compris le capitaine, sont montés dans des canots de sauvetage, mais il n’y avait pas assez de place pour tout le monde et 150 personnes ont été forcées de monter sur un radeau. Il s’ensuivit un cauchemar de deux semaines de mer agitée, de meurtres brutaux, de folie et de cannibalisme. Sur les 150 personnes présentes sur le radeau, seules quinze ont survécu, et cinq d’entre elles sont mortes peu après leur sauvetage. Le naufrage devint un scandale international, car un capitaine français au service de la monarchie nouvellement restaurée était responsable du désastre en raison de son incompétence.
Théodore Géricault, alors âgé de 27 ans, peint ce tableau deux ans après le procès d’Hugues Duroy de Chaumareys. Le peintre a étudié le sujet en profondeur et a lu le récit de deux survivants. Il visite les hôpitaux et les morgues pour étudier les mourants et les morts, puis installe une réplique de radeau sur la mer pour la regarder rouler sur les flots. Géricault a même découpé des parties de corps dans la morgue locale et les a laissées se décomposer dans son atelier pour s’en inspirer.
Avec ce tableau, Géricault critique la société et l’incompétence du gouvernement, et montre que les artistes peuvent avoir une voix très puissante lorsqu’ils le souhaitent.
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
Choisir la bonne réponse
GRAMMAIRE
En français, on accorde le participe passé avec le sujet en fonction de l’auxiliaire.
- Avec être ou un verbe d’état (sembler, paraître, rester, demeurer, devenir…), le participe passé s’accorde avec le sujet.
ex : La jeune fille est fatiguée - Avec avoir, le participe passé si le complément d’objet direct placé devant le verbe.
ex : Ils ont entendu des cris (des cris est placé derrière le verbe).
Les cris qu’ils ont entendus (Les cris est placé avant le verbe).
Les adjectifs qualificatifs s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent, même s’ils en sont éloignés.
Il existe une exception pour les couleurs qui viennent d’un nom, qui sont invariables (orange, prune, lilas…) ou lorsque les couleurs sont composées (bleu foncé, jaune clair…)
